Ces vins évoquent par leur seul nom le souvenir des vacances ensoleillées. La zone géographique s’étend de Marseille à Nice sur des terrains de constitution et de reliefs extrêmement variés. C’est ainsi que la vigne escalade les coteaux ou s’alanguit en plaine. Elle plonge ses racines dans les terres calcaires comme dans des sables grossiers.
Conséquence de l’étendue et de la variété du terroir : il n’existe pas un mais plusieurs types de Côtes de Provence. Des dénominations géographiques complémentaires « Sainte-Victoire », « Fréjus », « Pierrefeu » et « Notre-Dame des Anges » sont réservées aux vins tranquilles rouges et rosés et La dénomination géographique complémentaire « La Londe » aux vins tranquilles blancs, rouges et rosés.
Pour l’AOC Côtes de Provence, les rosés sont sans doute plus populaires mais les vins rouges sont corsés et dépendent de leur région d’origine. Les vins blancs issus principalement de la clairette et de l’ugni blanc sont secs, corsés et fruités.
Il existe également un classement officiel des crus classés des Côtes de Provence (consacré par un arrêté de juillet 1955) bien avant 1977 date de l’accession à l’AOC. C'est en 1930 que fut créée l'association syndicale des propriétaires vignerons du Var qui donnera lieu onze ans plus tard au syndicat de défense des vins des Côtes de provence. Un nouveau pas fut franchi en 1951 avec l'accession en AOVDQS.
Dans les années soixante, une jolie Brigitte de la Madrague faisait tourner les têtes du petit port de pêche de St-Tropez. La renommée des vins des Maîtres vignerons de la presqu'île s'envola sur les ailes du plaisir.
Actuellement Le vignoble compte un peu plus de 20 000 ha avec 420 caves particulières et 39 caves coopératives produisant 1 millions d’hectolitres.